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NBA à Paris : les Cleveland Cavaliers s’imposent, en avant-goût d’un tournoi olympique attendu par les basketteurs américains

Le parfum du « basket américain » n’en finit plus d’embaumer les travées de l’arène de Paris-Bercy. Après, fin décembre, le All-Star Game du championnat de France, une rencontre « spectacle » calquée sur le modèle US, l’emblématique salle du 12e arrondissement a accueilli, jeudi 11 janvier, le troisième match officiel organisé par la ligue nord-américaine de basket (NBA) en France.
Les Cavaliers de Cleveland et les Nets de Brooklyn ont livré un « vrai » match NBA qui s’est avéré plus serré que le laissait présager le début de la partie. Emmenée par un Donovan Mitchell de haut vol (45 points), la franchise de l’Ohio s’est imposée (111-102), devenant ainsi la troisième équipe NBA à l’emporter en France, après Milwaukee (2020) et Chicago (2022).
Guère captivés par l’issue du match, les 15 887 spectateurs ont attendu le quatrième quart-temps et le début d’une échauffourée pour se réveiller. Peu concerné par les deux franchises – qui font partie des quatre à ne compter aucun joueur européen dans leurs rangs –, d’autant que le suspens n’a pas toujours été de mise, le public parisien a davantage réagi lors des distributions de tee-shirts ou de l’apparition de stars à l’écran géant.
Et seuls les « dunks » du pivot des Nets Nic Claxton ou quelques actions d’éclat ont fait oublier aux fans présents à Bercy qu’ils n’assistaient pas à l’affiche la plus clinquante de NBA, et qu’aucune superstar de la ligue nord-américaine ne foulait le parquet parisien.
Tête d’affiche de la rencontre, Donovan Mitchell a assumé son statut. Le All-Star des Cavs pourrait d’ailleurs faire son retour en France dans un peu plus de six mois, lors des Jeux olympiques. « J’adorerais revenir à Paris pour disputer les Jeux, a déclaré l’arrière de Cleveland, mercredi. Je suis en contact avec les dirigeants de Team USA et j’espère être invité aux camps d’entraînement. » Même si, au sein de la constellation d’étoiles de l’équipe américaine, le joueur de 27 ans devrait beaucoup moins prendre la lumière que face à Brooklyn.
Car Team USA devrait se rendre à Paris avec les meilleurs éléments possibles. De nombreuses stars NBA ont déjà annoncé vouloir faire partie de l’aventure, à l’instar de LeBron James – meilleur marqueur de l’histoire de la NBA –, de Kevin Durant ou de Stephen Curry, qui y voit « une opportunité pour Team USA de réaffirmer sa domination internationale » après l’échec américain au Mondial 2023.
Animés par l’envie de briller dans la Ville Lumière, les basketteurs américains tenteront de dominer la concurrence, à l’image de leurs lointains prédécesseurs de la « Dream Team » en 1992, à Barcelone. « On ne se rend pas compte de ce que représente Paris pour les Américains, expose Frédéric Weis, ancien pivot des Bleus, médaillé d’argent aux Jeux de Sydney, en 2000. Les mégastars vont ramener toute leur famille dans la capitale et voudront assurément briller aux yeux du monde entier dans cette ville si spéciale pour eux. »
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